Togo : Revue de presse du 23 octobre 2017

Le peuple togolais reste déterminé à obtenir les réformes
constitutionnelles, institutionnelles et électorales. En face de lui, le régime
cinquantenaire prépare son référendum…
« Faure Gnassingbé en guerre contre son peuple ! /Urgence
humanitaire pour les populations de Sokodé, Mango… », Titre LIBERTE.
« Le Togo est sans doute encore loin de la guerre classique,
qui voit généralement deux camps armés s’affronter. Mais au-delà de la
conception classique, et sans le dire ouvertement, Faure Gnassingbé semble en
guerre contre le peuple togolais. Au regard de la situation depuis la semaine
dernière où le pouvoir a franchi un cap dans la répression des populations et
du drame humaine engendré au Nord du pays. Et si l’on y prend garde, le pays va
tout droit vers l’apocalypse », écrit le quotidien privé.
L’auteur de cet article ajoute que « c’est légitimement que
certains parlent de massacre en douce des populations » et d’ajouter : « Le
Prince est tout-puissant aujourd’hui et soumet les populations à la violence à
l’état brut » tout en soulignant qu’« une sagesse enseigne que lorsque tu
poursuis un mouton jusqu’au pied du mur et il n’a plus d’issue, il se retourne
contre toi et là, bonjour les dégâts ».
Sur le même sujet, Le CORRECTEUR titre : « L’étau se
resserre autour de Faure Gnassingbé ».
En effet, précise ce bihebdomadaire : « Les indiscrétions
rapportent que la médiation ivoiro-ghanéenne qui se met en place recommande au
président togolais l’arrêt immédiat des répressions, la libération de l’imam
Djobo de Sokodé ainsi les autres détenus politiques, le départ du pouvoir au
terme de son mandat en 2020 en contrepartie, l’opposition devrait aussi cesser
les manifestations de rue ».
La parution conclut que « l’étau se resserre autour de Faure
Gnassingbé plus contesté que jamais ».

Un autre son de cloche. NOUVELLE OPINION, de son côté,
estime que « Le paradoxe c’est que toutes ces missions (CEDEAO, OIF… qui
appellent au dialogue ) ont été balayées du revers de la main et systématique
par l’opposition qui, prenant appui sur la révolution au Burkina Faso voisin
qui a emporté Blaise Comparoré, se dit être suffisamment outillée pour faire
partir un Chef d’Etat

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